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  • Photo du rédacteurDaniele Baudier

Compte -rendu de la réunion de décembre

Je n'ai pas pu y assister.



Newsletter n° 4 décembre 2021
 Cher(es) ami(es) orchidophiles, bonjour !
Nous étions plus d’une trentaine d’adhérents ce samedi du mois de novembre, pour saluer cette dernière réunion de l’année 2021. Notre conférencier, Jacques Fernandez, qui devait venir nous parler de la culture des Restrepia, a dû être hospitalisé. Nous aborderons aujourd’hui un sujet qui nous préoccupe tous et toutes : l’invasion des cochenilles dans nos cultures d’orchidées !
 
Philippe Anglard


 Commençons par les cochenilles farineuses. Apparues dans les années 1990, leur développement coïncide avec le début de la culture industrielle des orchidées aux Pays-Bas. Véritable parasite de l’orchidée, les cochenillesmettent la vie de la plante en péril.
Elles se nourrissent de la sève de la plante et l’affaiblit jusqu’à ce qu’elle meurt. Les cochenilles se plaisent dans un milieu chaud et peu humide.
Cochenille mâle : il vole pour repérer et féconder les femelles.
Dans un milieu chaud le développement est très rapide. Les mâles vivent 2 ou 3 jours. Les femelles adultes resteront en vie pendant 3 à 5 semaines et 500 à 600 œufs sont pondus toutes les semaines. Les larves deviennent adultes en 10 jours.
Les cochenilles voyagent en quête de nourriture.
Elles se dispersent le long de l’orchidée. Elles n’aiment pas le mouvement, donc vous les retrouvez souvent à l’inverse de votre passage.
Les cochenilles cherchent un endroit sec et très discret, exemple : à l’abri sous les feuilles, dans le substrat, les pinces pour les tuteurs, les tissus, etc...
La prévention est importante, car une fois les cochenilles bien installées dans les plantes, dans la serre... c’est la galère... car les cochenilles s’habituent aux traitements d’où l’obligation d’en connaître plusieurs. Commencer par une mise en quarantaine de
toutes les orchidées que vous venez d’acquérir. Et après continuer avec d’autres recettes : décoction, infusion, macération voir la newsletter n° 2 pour les définitions.
Mais voici, à titre préventif, quelques traitements naturels :
Décoction d’ail : 1 litre d’eau de pluie à faire bouillir avec 2 ou 3 dents d’ail cru. Laisser refroidir et pulvériser 1 fois par semaine.
Macération de cannelle : dans un pulvérisateur, mettre 1⁄2 litre d’eau de pluie + 1⁄2 litre d’alcool modifié et 1 cuillère à café de cannelle en poudre dans un sachet à thé. Laisser macérer 3 à 4 jours en secouant. Pulvériser 1 fois par semaine.
Huile de Neem (voir au paragraphe « Trucs et astuces, et partages d’expériences sur cette newsletter).
Piège à phéromones : les phéromones sont comparables aux hormones chez les animaux et les insectes. Les phéromones sont produites majoritairement dans 3 cas : quand l’individu veut marquer son territoire, quand il veut faire fuir un ennemi ou quand il désire attirer le sexe opposé pour se reproduire.

Comment fonctionne un piège à phéromones ?

 Ce sont les phéromones appelant à la reproduction qui vont être utilisées dans le cadre des pièges. En laboratoire, ces phéromones
propres à chaque espèce vont être copiées de manière synthétique pour reproduire à l’identique la substance naturelle de l’animal. Elles vont ensuite être conditionnées en capsules, utilisables dans n’importe quel endroit de notre jardin. Elles seront déposées à l’intérieur d’un appareil de capture, le tout faisant office de guet-apens. Les mâles attirés par la substance, vont croire qu’ils sont recherchés par une femelle et vont pénétrer dans le piège où ils seront capturés puis éliminés. Pas de mâles, pas de reproduction et pas de porte pour démultiplication des nuisibles.

Du côté de la boutique
Nous sommes plusieurs à avoir testé ce produit Multisect qui est efficace sans faire mourir la plante (diminuer les doses prescrites)... C’est un produit contre les insectes difficiles : thrips, puceron vert, mouche blanche, cochenille, chenille. Mais attention c’est un produit industriel.




Prochaines expositions d’orchidées :
11-12 décembre aux Antilles de Jonzac (17) – organisée par la SFO/PCV.
Du 21 au 23 janvier 2022 à Rueil Malmaison (92) – organisée par l’Association Orchidée 92.
Du 4 au 6 février à Vergèze (30) – organisée par Orchidée Languedoc.
Du 12 au 14 février à Bouc Bel Air (13) – organisée par Orchidays.
Du 10 au 14 mars Abbaye de Vaucelles (59).
Du 25 au 28 mars à Strasbourg (67) – organisée par la SFO Strasbourg. 
Du 23 au 25 septembre à Ballancourt (91) – organisée par Orchidée 91. 
Du 21 au 23 octobre à Breuillet (17) – notre 2ème exposition organisée par Orchidée 17.
La plante du mois
Paphiopedilum Pinnochio (voir la fiche de culture dans la newsletter n° 3)
Les plantes des amateurs
Valentine et Maxence : 2 Rhynchostylis gigantea, le premier blanc et rose et le deuxième blanc pur.
Cathy : Cattleya maxima « type Pérou » et Maxillaria picta qui dégage un parfum vers 12h00.
Violette : Pahiopedilum hyb. Chysis bruennowiana, Maxillaria variabilis et Gastrochilus acutifolius.

A vos agendas
Nos prochaines réunions se dérouleront dans la salle de réception au-dessus de la Mairie de Breuillet à 14h30 :

Samedi 19 février 2022 : les ravageurs que l’on rencontre dans la culture des orchidées par Philippe Anglard.

Samedi 23 avril - les Orchidées de nos jardins par Violette Frantz. Mai/juin visite de serres et sortie botanique pour voir in situ des orchidées indigènes (dates non arrêtées).

Samedi 8 mai : Troc plantes à Breuillet, nous y tiendrons un stand comme en 2021

Samedi 24 septembre : les maladies que l’on rencontre dans la culture des orchidées par Philippe Anglard.

Du 21 au 23 octobre 2022 – 2ème exposition internationale d’orchidées à Breuillet.

Samedi 19 novembre – La culture des Pleione ou les orchidées de bord de fenêtre par Violette Frantz.

Trucs, astuces et partage d’expériences...

Quelques recettes : L’huile de Neem
(azadirachta Indica).
Le Neem est un arbre tropical cousin du Mahogany, originaire d’Inde. Il est appelé en français Margousier. Cette huile est un fertilisant végétal répulsif, vermifuge, biostimulant. Elle est efficace contre les altises, pucerons, vers gris, doryphores, acarien, cochenilles, aleurodes des serres et mouches noires.
Du point de vue de la législation, il ne faut pas confondre l’huile de neem qui est une huile végétales avec l’extrait de Margosa qui rentre dans les préparations biocides et l’azadirachtine obtenue à l’aide de solvant qui sont interdits en France depuis décembre 2010 en tant que traitement phytosanitaire. L’huile de neem ne doit être utilisée qu’à usage domestique, uniquement aux traitements des plantes de particuliers.
Ses propriétés : cette huile a des effets insecticides auprès d’environ 400 espèces d’arthropodes nuisibles pour les plantes ainsi qu’auprès de certains pucerons. Contrairement aux autres insecticides, l’huile de neem n’agit pas sur le système nerveux (effet neurotoxique) de l’insecte mais tout au long de sa croissance et de sa reproduction. Ainsi ce produit agit sur la stérilité et l’accouplement. Les femelles ne pondent plus, les larves et les adultes sont repoussés. Il agit aussi sur les tissus musculaires, glandulaires et nerveux. Les mouvements de l’insecte ne sont plus coordonnés et celui-ci perd le contrôle de son corps.
Son utilisation : en préventif, pulvériser l’huile diluée dans l’eau (selon les recommandations sur le flacon) sur la plante à raison d’une fois toutes les deux semaines. En curatif, pulvériser une fois par semaine jusqu’à disparition de l’insecte.

Venez partager vos idées, recettes et expériences pour la bonne culture des orchidées. N’hésitez pas à nous les transmettre pour les diffuser lors d’un prochain numéro de la Newsletter de «Orchidée 17» à violette.frantz@free.fr

Toute l’équipe d’Orchidée 17 vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous en février pour une prochaine rencontre...
         Portez-vous bien !
Philippe Anglard




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